C’est dans ce contexte confus que la ville de Bunia a été prise et reprise plusieurs fois depuis 2002, renforçant chaque fois davantage les haines ethniques. Début mai 2003, le départ des militaires ougandais qui contrôlaient la ville a ouvert les vannes à de nouvelles violences. La MONUC (Mission des Nations unies au Congo), chargée de prendre la relève des Ougandais, s’est révélée incapable de remplir sa mission. Une nouvelle fois dans la région, les forces de l’ONU ont assisté sans réaction aux massacres, les 700 militaires uruguayens de la mission restant cantonnés dans leur base. Il a fallu l’envoi des forces spéciales françaises de l’opération Artémis début juin pour rétablir le calme à Bunia. Mais leur mandat est limité dans le temps (1er septembre) et l’espace (la ville de Bunia).
Les milices, repliées en périphérie urbaine, n’ont pas été désarmées : elles attendent le signal d’une reprise des combats, à moins que la nouvelle mission de l’ONU, qui relaye l’opération Artémis, dispose d’un mandat clair et soit dotée de suffisamment de moyens pour désarmer les miliciens, dont une bonne moitié, guerre africaine oblige, sont des enfants-soldats. Sera-t-elle cette fois-ci à la hauteur de l’enjeu ? Si oui, son action aura une valeur exemplaire, qui devrait aider à l’élargissement de la pacification en particulier au Kivu toujours truffé de milices ethniques, d’ex-FAR et interahamwe, et de combattants maï maï .
Les milices, repliées en périphérie urbaine, n’ont pas été désarmées : elles attendent le signal d’une reprise des combats, à moins que la nouvelle mission de l’ONU, qui relaye l’opération Artémis, dispose d’un mandat clair et soit dotée de suffisamment de moyens pour désarmer les miliciens, dont une bonne moitié, guerre africaine oblige, sont des enfants-soldats. Sera-t-elle cette fois-ci à la hauteur de l’enjeu ? Si oui, son action aura une valeur exemplaire, qui devrait aider à l’élargissement de la pacification en particulier au Kivu toujours truffé de milices ethniques, d’ex-FAR et interahamwe, et de combattants maï maï .
Les Maï Maï, dont le nom vient du swahili « eau »,.... Sinon il ne restera plus qu’à comptabiliser les victimes d’un retour au chaos et à faire son deuil d’une paix générale dans l’espace Congo-Grands Lacs.
La tâche sera de toute façon difficile, car un flot d’armes légères, introduites par toutes les parties présentes au conflit, a déferlé sur la région. Au marché de Bunia un AK 47 se vendrait entre 30 et 50 dollars .
Congo Crisis : Military Intervention in Ituri, op..... Les trafiquants internationaux d’armes ont été très actifs dans la zone, notamment le célèbre Victor Bouts, tandis que le Zimbabwe et l’Ouganda ont commencé à fabriquer des armes sous licence. Le marché de la mort se porte bien, d’autant que rien n’est plus aisé, quel que soit le camp, d’embrigader des enfants que l’absence de perspective d’intégration dans des sociétés en crise désigne comme victimes et tueurs. Une bonne part des 120 000 enfants-soldats que compterait l’Afrique est impliquée dans les conflits d’Afrique centrale.
Croix-Rouge de Belgique, Amnesty International, UNICEF,..., ce qui, dans l’hypothèse d’un retour à la paix, posera l’épineux problème de leur réinsertion dans des activités « civiles ».
Congo Crisis : Military Intervention in Ituri, op..... Les trafiquants internationaux d’armes ont été très actifs dans la zone, notamment le célèbre Victor Bouts, tandis que le Zimbabwe et l’Ouganda ont commencé à fabriquer des armes sous licence. Le marché de la mort se porte bien, d’autant que rien n’est plus aisé, quel que soit le camp, d’embrigader des enfants que l’absence de perspective d’intégration dans des sociétés en crise désigne comme victimes et tueurs. Une bonne part des 120 000 enfants-soldats que compterait l’Afrique est impliquée dans les conflits d’Afrique centrale.
Croix-Rouge de Belgique, Amnesty International, UNICEF,..., ce qui, dans l’hypothèse d’un retour à la paix, posera l’épineux problème de leur réinsertion dans des activités « civiles ».
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