Moziki eeee mama... Moziki e mata !
Je vais écrire pour choquer, pour heurter et surtout sensibiliser mes sœurs qui sont dans la vie associative locale.
Je condamne en passant, nos mamans et grands mères qui nous ont légué cet héritage de mutuelle, où les les femmes passent leur temps qu'à danser, rire, médire, cotiser pour s'acheter des pagnes, hurler comme des enfants en pleine crise d'hystérie.
Chères femmes, être mutualiste ne fait pas de vous une femme irresponsable qui doit négliger son foyer, pour les retrouvailles à n'en point finir.
Pour celles qui sont célibataires c'est compréhensible. Vivre en société ou en groupement de femmes ce n'est pas mauvais, mais quels sont les bénéfices que vos différentes mutuelles apportent au changement de mentalité de la jeunesse en général, et de la jeune fille en particulier ?
Zéro
Dites moi un peu, quels sont les enjeux d'une mutuelle qui s'appelle par exemple mwasi mwasi super wax ? Ou ba Mama rav4 ?
Même celle qui n'a pas une voiture, ni les moyens ni un compagnon riche, va se retrouver dans une mutuelle portant un nom au delà de son porte monnaie.
Comment voulez vous que vos maris se sentent ?
Vous avez créé vous même des zombis, des maris jaloux et paranoïaques. Vous arrivez à cotiser des sommes faramineuses dans les mutuelles, mais dans vos foyers, vous êtes incapables de contribuer. Vos enfants mangent du riz blanc, votre mari porte une chaussure défigurée, un pantalon qui salue les passants, mais vous madame, êtes bon chic bon genre alors que vous n'avez aucun numéro matricule.
C'est qui le pourvoyeur ?
Je ne mène ce combat que pour les femmes qui méritent d'être sauvées, des femmes qui se feront identifiées, des femmes qui ont été piégées dans une spirale de violence psychologique, pas les dévergondées, des impolies, des femmes sangsues. Ah non !
Les violences faites à la femme ne sont pas que conjugales, un jour sur 5 une jeune dame est violée ou violentée par les bandits de grands chemins, d'autres tuées, qui en parle?
On retrouve des cadavres des femmes dénudées dans des établissements scolaires, ça passe sous silence. Une violence est une violence. Il n'y a pas de demi mesure.
Je demanderai humblement au ministère de la promotion de la femme, d'interdire tout rassemblement féminin qui ne prône pas les bonnes valeurs, et chaque mutuelle devrait se faire enregistrer à la maison de la femme avec un document de validation de la part de leurs époux ou conjoints. Ce secteur doit être réglementé, nos maris font partie de nos vies, donc ils doivent signer leur approbation ou pas en ce qui concerne la participation de leur conjointe.
Car un homme averti, est un homme raisonnable.
Chères dames, ne condamnons pas pour condamner, il y'a aussi plusieurs hommes qui subissent des violences psychologiques de la part de leur femme, des hommes malheureux en couple, parce qu'ils ont commis la maladresse d'épouser une soit disant féministe ou activiste.
Apprenons à mettre des limites, et à faire passer nos familles en premier peu importe le rang qu'on occupe en société.
Des femmes mariées qui restent connectées jusqu'à 3 Heures du matin pendant que monsieur dort, c'est inadmissible. Les dossiers que tu rédiges en pleine nuit ne te feront jamais jouir, ni n'éduqueront tes enfants madame. Apprenez à lâcher prise, car même sans vous, la roue de la vie va continuer à tourner. Vous n'êtes pas indispensable. Oh non!
Chère femme, si tu ne veux pas être frappée, écoute ton mari. Donne lui sa place de capitaine de navire. Si tu rentres dans une relation amoureuse, et tu constates déjà qu'il a la main facile pour te frapper, parle lui, dénonce le d'abord en famille, et menace le sérieusement en te basant sur les textes, car il n'a aucun droit sur ton souffle de vie, et si tu sens qu'il va récidiver: Quitte le et c'est pas négociable.
N'oubliez jamais que nul n'est indispensable, car tout le monde est remplaçable.
Si tu ne veux pas être un tam tam, évite d'être une peau de chèvre.
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